Le baguage des oiseaux permet de poursuivre plusieurs objectifs scientifiques relatifs à la connaissance des espèces étudiées et de leurs populations : biométrie, taille des populations, taux de survie des adultes et des jeunes, haltes migratoires et stratégies d’alimentation, etc… Les voies migratoires ont été l’un des tout premiers objectifs et demeurent encore étudiées. Afin de faciliter cet objectif, des marques colorées sont venues compléter la pose d’une bague métallique (qui est une « immatriculation » propre à chaque oiseau) afin de faciliter l’identification ultérieure à distance.
La migration de très nombreuses espèces est ainsi étudiée, notamment celles fréquentant les milieux aquatiques, un peu plus susceptibles d’être revues à découvert et dont les pattes sont souvent facilement visibles. Parmi elles, le Bécasseau minute fait l’objet d’un programme de baguage couleur sur les côtes de Norvège afin d’étudier la migration de cette espèce entre les lieux de nidification du nord de la Norvège et de la Sibérie, et les lieux d’hivernage en Afrique du sud.
L’espèce pouvant facilement passer inaperçue, une attention particulière est nécessaire pour savoir s’il y a un ou plusieurs individus bagués. Cette recherche, qui peut s’avérer un peu délicate, pourrait alors être compensée par une relative confiance de l’espèce et permettre la lecture de la bague. D’ores et déjà quelques contrôles visuels ont pu déjà être réalisés en France.
Exemples de Bécasseaux minutes bagués en Norvège et observés en Loire-Atlantique.
Groupe Naturaliste de Loire-Atlantique 